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Il y a trois jours, j’ai fait mon premier fagot de bois (récit à lire dans l’article en lien).
Ce geste de rassembler, relier, entourer, réparer vivait en moi depuis l’été 2020. Je raccommode, répare, ramasse, sauve, collectionne, toutes sortes d’objets voués à l’abandon.
Ces temps-ci, c’est le crayon qui s’impose à moi pour représenter le monde. C’est à travers cet outil que je cherche un trait, des nuances, des tracés, que je produits des apparitions ou que je grave mon empreinte sur le papier.
Après avoir éprouvé un vrai plaisir dans le geste patient, méticuleux et appliqué de la conception du fagot, j’ai trouvé dans le temps du dessin, de l’observation et de la nuance une manière d’apprendre encore et encore de formes constamment renouvelées.
Crayon sur papier – 21 x 29,7