La résidence, proposée à 5 jeunes artistes issus de l’Ecole des Beaux-Arts de Nîmes, se situait dans une vieille maison semi-abandonnée que nous squattions et qui nous servait d’espace de vie et de création.
J’ai dessiné les différentes pièces de cette maison-coquille vide et j’ai exposé à la fin de la résidence les dessins en grands tirages numériques sur papier à dessin dans la pièce avec le parquet qui nous servait de chambre. Nous dormions à même le sol sur des matelas, que nous avions cachés pour l’occasion.
Durant cette résidence, j’ai aussi repeint la salle de bain verte en rouge sol au plafond, elle est devenue une pièce anxiogène sans perspective. J’y ai gagné un syndrome du canal carpien à force de poncer.
Je me souviens aussi que lors de cette résidence, j’avais rédigé une demande de subvention au FRAC Languedoc Roussillon pour la production d’un néon – inspiré d’une description trouvée dans Lolita de Nabokov, il existait des bourses pour aider les jeunes artistes à produire des œuvres.
Je ne l’ai pas eue.
J’ai été très déçue, c’était un beau projet.
dessin numérique – 2005
dessin numérique – 2005
dessin numérique – 2005
dessin numérique – 2005
dessin numérique – 2005