Quelques mois plus tard, devant ma table à dessin, la mort tapie en lui s’est imprimée en moi, elle m’obsède.
Je dessine d’abord un fusil d’assaut de l’armée française en grand format à l’encre noire et aquarelle noire sur un papier Canson, puis les autres objets de ma vie s’imposent petit à petit en niveaux de gris sur de grandes feuilles blanches. Ces objets deviennent mes vanités, ils composent un imagier intime et symbolique.
J’ai fait scanner quelques-uns de ces dessins, ils ne sont donc pas tous en ligne, le fusil d’assaut et les grenades sont roulés dans un tube dans un coin de mon bureau.
Je continue à dessiner des objets depuis cette série, avec d’autres techniques et d’autres symboles.